Cathy et Christian voyagent au Vietnam et au Laos

Nous terminons notre voyage en passant deux jours à HANOI. 

Nous partageons une soirée avec les cousines de Cathy, par hasard en voyage au Vietnam en même temps que nous. 

Elles nous ont indiqué un square où l'on danse le soir. Impossible de résister à une musique de chambre cha cha entraînante. 

Nous sommes le 8 mars,  journée mondiale de la femme.  C'est le jour J pour visiter le musée de la femme vietnamienne qui valorise bien la place des femmes dans la société. 

En ce jour de fête la jeune femme de notre hôtel ne manque pas de se faire photographier avec des fleurs.

C'est une façon chaleureuse de nous souhaiter un bon voyage de retour. C'est avec un réel pincement au coeur que nous quittons le Vietnam.  Nous n'oubiierons jamais tous les sourires qui nous ont accompagné et l'accueil attentionné qui nous a été réservé.

Le vendredi 24 février  nous quittons Sapa et ses montagnes dans la brume , un peu frustrés.  Nous partons à 8h du matin en bus couchette de jour.  Nous voyageons donc 10 heures en position inclinée voire allongée pour atteindre Haiphong,  notre point de départ le lendemain matin pour l'île de Cat ba d'où l'on peut naviguer vers la baie de Lan ha et vers la baie d'Halong maritime. De Haiphong à Cat ba, c'est assez rapide.  Départ 7h30 le matin.  On prend un bus qui nous conduit au port d'embarquement.  Là on monte sur un vieux  bateau. Dix minutes de traversée en passant sous les pylônes du nouveau téléphérique qui relie le continent à Cat ba. À l'arrivée,  une copie du bus de départ nous attend ( comme cela on a l'impression que le bus a fait la traversée ) . Une demi-heure de route et 18 km plus loin nous arrivons à Cat Ba City.  Il est un peu plus de 9h. 

Nous nous installons dans une petite pension familiale,  Lynh's Villa, un peu à l'écart du centre ville.  Calme, très accueillante,  propice au repos, jardin très agréable et très coquet pour le petit déjeûner et pour faire connaissance avec d'autres voyageurs. Nous voici prêts pour quelques jours de détente... après tout le stress d'un voyage... facile et sans problème....Les belles surprises étaient à portée de main. 

Première urgence,  découvrir la promenade de bord de mer,  les plages et profiter du premier coucher de soleil. 

À Cat Ba,  on peut se déplacer  en voiture électrique. 

Une météo douce et sans nuage est annoncée pour les deux jours à venir.  Deuxième urgence,  choisir une croisière de deux jours en baies de Lan ha et d'Halong. Résider à Cat ba est le lieu idéal pour effectuer ce genre de croisière . L'île est un port d'entrée pour découvrir la baie de Lan ha, tout aussi belle que la baie d'Halong, mais moins fréquentée et plus sauvage. Ses atouts, de nombreux ilots déserts où l'on peut accoster par de petites plages, des grottes tout aussi  belles que celles d'Halong,  la proximité des villages flottants et la possibilité d'entrer en baie d'Halong par des itinéraires moins courus. La baie de Lan ha est pour le moment préservée de la quantité incroyable de bateaux qui  sillonnent en toutes saisons la baie d'Halong et ses grottes. Le circuit proposé par "Cat Ba ventures " retient notre attention : les bateaux sont petits,  pas plus d'une douzaine de personnes, pas de karaoké à  bord, de belles sorties en canoë au programme pour découvrir des grottes peu fréquentées et des lagons isolés,  le trajet s'éloigne des parcours trop envahis,  les menus sont à base de fruits de mer ou végétariens pour ceux qui le souhaitent, pas d'escapade à vélo sur  l'île de Cat ba entre deux navigations.  Nous ne regreterons pas notre choix. Notre croisière en quelques clichés.

Village flottant

Dédale de pitons rocheux aux formes imagées: la baleine, le pouce dressé et bien d'autres 

Sorties en canoë et passage dans des grottes pour arriver dans des lagons déserts.

Arrêts sur des plages isolées

ou sur des petits îlots

Cabine agréable avec grande baie vitrée

Pont spacieux pour profiter du paysage

Couchers de soleil dans un cadre préservé de la foule 

Malgré tout,  nous sommes rentrés avec une petite frustration pour ce qui est de la visite du village flottant.  Pour vraiment le découvrir, il faut le faire dans une petite barque de façon à pouvoir aller au plus près des maisons et même d'y accoster. Nous avons donc négocié au port une balade d'une heure autour du village flottant. 

C'est un village conçu uniquement autour de la pêche.  Pas d'école ni de commerce. Par contre,  télé et Wi-Fi sans problème et des chiens qui mènent bonne garde sur les viviers en se déplaçant avec une belle dextérité entre les passerelles.

En fin de promenade on peut déguster des fruits de mer que l'on choisit dans les viviers des restaurants flottants. 

En dehors de ses plages, Cat ba City mérite d'être explorée. Prendre de la hauteur permet de découvrir  de beaux points de vue sur la baie et les îlots environnants.

Points de vue depuis le fort canon: il a été édifié par les japonais en 1942, et utilisé comme  élément stratégique de défense du territoire vietnamien.

En montant, offrandes  nichées sous une roche. 

Autre point de vue sur la baie, depuis le temple qui domine la ville auquel on accède par un escalier abrupte.

Cat ba est aussi un haut lieu de randonnée sur les sentiers du parc national.  Nous avons effectué les deux randonnées les plus courues:

L'ascension du pic Ngu Lam, 1h30 aller et retour. Alternance entre escaliers ou chemins pentus serpentant entre la forêt dense. Superbe vue sur le parc au sommet

En fin de randonnée, pour compléter la promenade, on peut aller visiter une grotte. Jeux de lumière en prime.

La traversée du parc jusqu'au village de Viet hai,  que l'on atteint en 4 heures en suivant un sentier très accidenté. Succession de montées et descentes particulièrement exigeantes au milieu d'une végétation luxuriante et de rochers aux arêtes coupantes. 

Une fois au village,  on regagne le port à velo ou en navette électrique et l'on retourne à  Cat ba City pour une somme modique par le bateau local très rudimentaire. Ce retour permet de naviguer à nouveau une heure durant à travers la baie de Lan ha et le village flottant. 

À ne pas manquer à Cat ba,  le marché local et ses étals typiques et parfois insolites. 

Vendeuse de vêtements et de viande

Vendeuse de fruits couturière 

Beaucoup de poissons et fruits de mer. Désolé,  les photos sont sans odeur

En complément quelques clichés en flânant dans les rues.

Siège du parti et bâtiments municipaux 

Coiffeur installé contre les grilles de la banque 

Linge qui sèche suspendu à un échafaudage,  en pleine poussière 

Dentiste, travaillant derrière une grande baie vitrée à la vue de tout le monde 

Livraison de nattes de plage et porte manteau 

Livraison de voitures électriques sur l'esplanade de jeu pour les enfants

Présentation de fleurs en tissu sur le trottoir.  Les trottoirs étant bien encombrés par les étals de toute sorte et les motos, on marche sur le bord de la chaussée 

Nous venons de passer un peu plus d'une semaine à Cat ba. C'est une île bien agréable pour une fin de voyage,  surtout en cette saison.  Les températures sont agréables,  sans être caniculaires, il fait un peu frais pour la baignade, les touristes ne sont pas trop nombreux. C'est encore la basse saison et les prix restent doux.

Au revoir Cat ba

Dernière photo,  une invitation au voyage ? Pour nous une invitation au départ. 

Sapa, un endroit à voir, réputé pour ses superbes rizières en terrasse. Mais pas n'importe quand.  Nous avions choisi d'y venir seulement fin février, mais cette précaution s'est avérée vaine. Nous avions un peu oublié que Sapa est un vrai village de montagne perché à 1650m d'altitude,  dominé par le mont Fansipan, point culminant de l'Indochine,  3143m. Nous avions regardé la météo.  Ce n'était pas terrible mais préférions terminer par quelques jours en bord de mer dans le secteur de la baie d'Halong maritime. Trop gourmands! Trop optimistes. Ça ne s'est jamais arrangé.  Nous avons passé 3 jours dans le brouillard et le froid, sans oublier la pluie.  

Pour rejoindre Sapa depuis Tam Coc nous avons choisi  de prendre le bus de nuit , puisque la première expérience n'avait pas été trop mauvaise.  Pour mettre tous les atouts de notre côté,  nous avions trouvé les horaires plutôt pratiques: départ 22h30, arrivée vers 6h00 à Sapa,  parfait pour se recoucher un peu, avant une belle journée.  Sauf que les bus qui vont dans le nord sont des sleepings mais sans cabine. On est donc au milieu de tout le monde (3 rangées ayant  chacune deux niveaux) ce qui rend le sommeil beaucoup plus difficile!

 Voici un petit résumé des 3 journées 

 Avec une embellie pour nous rendre au marché lorsque le brouillard s'est un peu levé, remplacé par la pluie.  À noter,  à Sapa,  comme dans plusieurs villes au Vietnam on se déplace en voiturette électrique, très bien,   non fermées ! Un peu moins bien !

 Les produits sont vendus par des paysannes issues de diverses éthnies montagnardes. En les croisant  dans la ville nous avons approché une misère que nous n'imaginions pas: des tous petits enfants de 3 ou 4 ans , à peine couverts,  marchant pieds nus dans des rues froides et trempées et jouant par terre, à peine surveillés par leur mère. Pire encore,  des garçons d'environ  4 ans, portant dans leur dos, la tête ballottée à droite,  à gauche,  leur petit frère ou leur petite soeur âgée de quelques mois seulement. Choqués, nous avons choisi de ne pas publier ces photos sur le blog. 

Nous voici installés à Tam Coc , petite ville au coeur de la baie d'Halong terrestre,  ainsi nommée pour ses nombreux pics karstiques, vigies des rivières locales. L'exploitation touristique de ces sites naturels a connu un essor incroyable ( voire démesuré ) depuis quelques années. Le spectacle de la nature nous est offert en serpentant le long des rivières. 

Première promenade sur la rivière,   à Tam Coc, où rameuses et rameurs rament avec leurs pieds. 

En chemin nous passons sous plusieurs grottes. 

On longe des rizières où picorent quelques oiseaux. 

 A la sortie de Tam Coc, on peut gravir les 450 marches du piton rocheux, à côté de la grotte d'Hang Mua, qui permettent d'atteindre la pagode au sommet et d'admirer les pains de sucre tout autour.  Ce décor naturel a été utilisé dans le film "Indochine "

 Passerelles sur les rizières formant une fleur de lotus. 

L' attraction de la montée du dimanche, ce sont les femmes vêtues d'habits folkloriques qu'elles ont loués. Elles prennent les poses les plus folles pour la photo.

 Pour effectuer la deuxième balade en bateau, il faut se rendre à Trang An, à une dizaine de kilomètres de Tam Coc.  C'est une promenade très touristique de trois heures. Tout est très bien organisé. Des parkings immenses, des files de queue entre barrières en bois et un passage souterrain pour que la foule puisse traverser sans danger. Des centaines de barques, trois trajets. Le plus fréquenté et celui qui semble le plus intéressant comprend trois grottes ( dont une de 1 km) et trois temples. C'est celui que l'on a choisi.  Éviter le week-end,  quand on peut!

La fameuse grotte d'un kilomètre de long et retour à la lumière.

 Arrêt dans un des temples.  Ce serait dommage de ne pas prendre une pose photo !

Un autre arrêt dans une anse et poursuite de la balade. 

Le samedi soir on danse à Tam Coc. 

 Au fil de l'eau mais pas seulement.  A quelques coups de pédales de Tam Coc :

Le cimetière

Le temple Thai Vi, jour de cérémonie.

J'avoue avoir zyeuté intensément cette offrande périssable qui donne envie d'être vénéré !

La grotte Bich Dong ( grotte de jade). 

Un peu plus loin en louant une voiture ou une moto, l' ancienne capitale, Hoa  lu où l'on a reconstruit les premiers temples des premiers rois du Vietnam. Ce jour-là de jeunes collégiens rendent hommage à leurs ancêtres qui ont su préserver l'indépendance de leur pays. 

Et l'incroyable ensemble  de temples de Bai Dinh crée en 2010. Trois heures de visite minimum, avec voiturettes électriques pour rejoindre les différents temples. On les atteint  en longeant d'interminables galeries où se nichent  des milliers  de statuettes. Devant se dressent sur des stèles  d'immenses statues de Bouddhas toutes différentes.  Les genoux sont noircis par les caresses des dévots.  Un toucher porte-bonheur ? L'avenir nous le dira...

Partout dans les temples des statues dorées géantes. 

La nouvelle pagode d'où l'on domine tout le site.

Et sur la colline plusieurs  grottes où l'on découvre les anciennes pagodes qui sont d'authentiques lieux de prière.

 Comme d'autres régions du Vietnam, celle de Tam Coc a joué la carte du tourisme de masse. Va-t-elle perdre son âme ? Les sourires paraissent sincères. Il nous a semblé que coutumes et cultures locales résistaient bien aux envahisseurs que nous sommes pour l'instant.  La communication en anglais reste souvent difficile, les attentes au restaurant sont parfois démesurément longues. Sourions et soyons patients, toute la planète ne vit pas avec notre rapport occidental au temps. Sachons nous tenir en mettant de côté nos exigences ! 

Hué, c'est l'ancienne ville impériale du Vietnam, où les empereurs Nguyen régnèrent de 1802 à  1945. 

Pour aller sur les traces des empereurs Nguyen,  première étape,  visiter la citadelle impériale, dont la conception est inspirée de la cité interdite de Pékin.  Compter deux heures de marche minimum pour voir les différents bâtiments. Outre les membres des familles impériales, cent concubines y vivaient. La restauration des différents bâtiments est très inégale.  Les pièces sont peu meublées.

 Deuxième étape,  aller voir les tombeaux impériaux.  Ils sont assez éloignés de Hué. Pour s'y rendre,  deux solutions,  prendre une voiture avec chauffeur ou effectuer le déplacement par bateau sur la rivière des parfums.  Les conditions météorologiques nous feront choisir la première option sans hésiter. 

Les tombeaux sont installés dans de magnifiques parcs qui comprennent invariablement une cour où se dressent des statues de mandarins impériaux,  de soldats,  de chevaux et d' éléphants. 

Le tombeau de Minh Mang. Il en dessina lui même les plans mais mourut avant le début des travaux.  On notera qu'il avait eu une trentaine de femmes, trois cents concubines et cent quarante deux enfants. 

 Le tombeau de Khai Dinh est très différent des autres.  Ici, pas de parc paysager. Il est construit par paliers sur une colline.  Khai Dinh aimait la démesure et le clinquant. Il augmentera de 30% les impôts de son pays pour financer sa construction. 

Sa statue sur son tombeau. 

Le tombeau de Tu Duc. L'empereur n'a jamais eu d'enfants malgré les cent concubines. Son règne fut sanglant. Son tombeau coûta une fortune. 

 Le parc est magnifique mais le tombeau reste tout simple. 

Notre prochaine étape,  Tam Coc et la baie d'Halong terrestre se trouve à plus de 10h de bus. Nous prendrons un  bus couchette de nuit. Une première fois pour nous.  On réussira à dormir quelques heures.  Nous arriverons à destination un peu avant 5h du matin.  Un employé de l'hôtel que nous avions réservé nous installera dans notre chambre et nous pûmes ainsi finir notre nuit. 

En arrivant du Sud Laos  nous avons atterri à Ho chi Minh ville et avons repris immédiatement un avion à destination de Danang au centre du Vietnam.  Ainsi nous avons rejoint au plus vite Hoi An.

Hoi An est une ville très visitée.  Elle est connue pour ses tailleurs et ses lanternes.  Elle est envahie par les touristes.  Nous avons été surpris par le monde  et la valse des lanternes qui décorent la ville. 

Une fois la nuit tombée,  il est de tradition de déposer une lanterne sur la rivière et de faire un voeu. 

Rues piétonnes typiques de la vieille ville : succession de commerces, de vendeurs ambulants.

 Les plus nombreux sont les tailleurs.

Personne ne résiste à la tentation. Surtout pas nous!

 Nous nous promenons le soir au marché de nuit où l'on peut se faire écrire son prénom sur un grain de riz!

Un peu avant la fin du marché, les petits restaurants mobiles arrivent de partout. 

 Incroyable,  le vélo barbe cue 

Plusieurs gammes de restaurants : nous avons testé un peu tous les niveaux. Le restau de base local qui sert des menus pour deux.  On a essayé,  on a survécu,  mais il faut être habitué. 

Les restaurants plus gastronomiques pour un soir de Saint Valentin conviennent mieux à nos estomacs. 

 Nous avons dégusté un filet de canard et une cuisse aux saveurs incroyables. 

Hoi An est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.  Incontournable à Hoi An,  le pont couvert japonais.

 Dans la journée a lieu un marché traditionnel.

 Attention,  en traversant les rues de la vieille ville,  au ballet des pousse pousse investis par les groupes touristiques chinois. 

Ils ne peuvent toutefois  emprunter certaines rues. 

Malgré tout, le patrimoine culturel reste préservé.  Nous avons arrêté notre regard sur certaines façades et  avons adoré visiter les maisons traditionnelles bien mises en valeur. Certaines appartiennent à la même famille depuis plusieurs générations. 

 Dans une des maisons nous sommes accueillis par la famille elle même qui nous fait goûter, entre autre, une des spécialités  gastronomiques d'Hoi An,  la " rose blanche" beignet vapeur fourré , excellent 

 Dans ces maisons,  on a souvent l'indication du niveau de l'inondation de  certaines années. 

 Le mobilier imposant est hissé au premier étage à l'aide d'un treuil lors de l'inondation annuelle. 

 Dans certaines maisons,  le partage des traditions culturelles a un but franchement mercantile.  On nous propose d'acheter des nappes, des vêtements,  des céramiques. Dans une autre, l'aspect mercantile est moins direct : on nous fait faire un voeu et lancer dans un bol deux pièces anciennes représentants le yin et le yang. On nous vend ensuite certaines pièces en nous garantissant bonheur et prospérité. 

Une des maisons possède un étrange jardin où l'on enterre les cordons ombilicaux des nouveaux nés. 

En ville on peut encore visiter plusieurs temples chinois. 

Dans l'un des temples on peut voir des spirales d'encens qui mettent trois semaines à un mois pour se consumer. A l'intérieur les dévots y ont inscrit leurs voeux. 

 La culture française  est également à l'honneur.  Le photographe Réhahan s'est installé à Hoi An. Il a ouvert un musée, "Precious heritage" où sont exposés des costumes régionaux associés à des photos des personnes qui les ont portés. On y  voit la photo qui a été primée et choisie pour illustrer l'amitié franco vietnamiennes.

J'ai egalement photographié plusieurs d'entre elles. Ce musée a été un véritable coup de coeur.  Nous y avons passé un long moment. 

Nos héros d'enfance sont également présents.  

 Tout comme l'ami Georges.  On entend aussi Edith Piaf en passant devant certains cafés. L' un d'eux s'appelle " l'amant", en référence à Marguerite Duras. 

Nous terminons notre agréable séjour à Hoi An sous la pluie. 

Pour partir à la découverte des deux îles voisines, Don  Khone et  Don Det,  l'idéal c'est la marche à pied et le vélo. On peut faire aisément le tour de Don Khone à vélo car les routes principales sont bîtumées. 

 Ce n'est pas le cas à Don Det. Les travaux sont en cours et l'arroseuse passe pour éviter la poussière. 

 Une belle fresque murale orne une des maisons dans un village.

Les maisons sont construites souvent sur pilotis, idéal pour la sieste.  

Elles peuvent être parfois très vétustes 

Ou un peu plus cossues. Une maison des esprits protège la plupart des habitations.  Les offrandes sont souvent de la nourriture et des boissons.  Il fait très chaud.

 Une terrasse à l'ombre, couleur locale pour se rafraîchir. 

 Certaines sont  construites en dur. 

Elle sont entourées d'un petit jardin.  Un espace est dédié  aux plantes aromatiques. 

 Les temples de Don Khone sont bien entretenus et bien décorés. Une route traverse l'un d'eux. 

A Don Khone nous habitons non loin de l'ancienne maison coloniale restaurée où dormit Paul Doumer, ancien gouverneur général de l'Indochine et ancien président. 

 De superbes bougainvilliers ornent l'entrée du jardin.

Les jardins des maisons sont souvent agrémentées de plantes,  d'arbustes fleuris ou de fleurs.

Les villages possèdent des supermarchés de différents niveaux. 

 Les restaurants ont pour la plupart une terrasse couverte.  A côté des tables classiques pour touristes,  on y trouve des tables basses, plus traditionnelles. On mange assis par terre sur des coussins. 

 Le menu est bien en évidence à l'entrée.

Les villages possèdent souvent une table de billard et parfois même un terrain de pétanque. 

 On peut expérimenter les massages traditionnels laotiens dans les villages les plus touristiques.

Des drapeaux du parti et du Laos sont hissés à l'entrée des bâtiments administratifs comme le dispensaire. Il est très vétuste. Il doit y faire très chaud.  Les fenêtres sont ouvertes en courant d'air.  On aperçoit la perfusion d'un malade. 

 Les vaches se promènent partout sur l'île,  en liberté . On se croirait en Inde. 

 Nous sommes en saison sèche,  les rizières sont à  l'abandon. 

La culture de la saison est le manioc.  Il est étendu au soleil pour sécher. 

 Nous sommes très bien accueillis. Les gens nous sourient et nous saluent. Ils sont toujours très heureux qu'on les prennent en photo. 

Les enfants sont très amicaux. Ils adorent faire des shake bien appuyés avec nous.  Ils posent pour la photo.  On  rencontre petits et grands à n'importe quelle heure. La rue est leur terrain de jeu.

Leur deuxième terrain de jeu c'est l'école,  la cour de récréation et  le préau couvert, mais la salle de classe également. En fait ils sont très souvent en récréation que ce soit en primaire ou au collège. En classe, le bruit est permanent.  Ils jouent, montent sur les tables, certains dorment à moitié.  L'enseignante n'est pas toujours dans la classe  ou alors reste assise au bureau. Elle s'est mise en action seulement quand elle s'est aperçu de notre présence. 

Cour de récréation primaire.  Il reste dans la cour  une ancienne maison coloniale qui risque de s'écrouler à tout moment.  Les enfants s'y abritent. 

 La récré a lieu souvent en dehors de l'école, sans aucune surveillance 

Jeux sous le préau couvert : saut à l'élastique,  balle au prisonnier 

Une marchande  de sucreries est installée dans la rue et les élèves vont y faire quelques emplettes. 

Les garçons font un foot dans la rizière.

 Ou jouent sur des tuyaux à côté du Mékong. 

 Cette magnifique plaque de fer et sa tige à  droite servent de cloche pour sonner la fin de la récré.  Nous n'avons pas eu la joie de l'entendre.

 Côté collège ce n'est pas vraiment mieux nous a t il semblé.  Le bruit des classes s'entend de la rue. Le bureau du principal se tient dans une ancienne maison coloniale délabrée.

Pendant les heures de classe un groupe de garçons en uniforme ou pas se baignait dans le Mékong sans surveillance,  nous avons pensé qu'ils avaient piscine !

Les jeunes filles se rendent au collège à moto.

 On se déplace aussi  en tuk tuk collectifs ou individuel 

 Une ligne de chemin de fer a été construite au temps du protectorat  français pour permettre la continuité de l'axe commercial Saigon/ sud de la Chine, car la navigation sur le Mékong à cet endroit était impossible à cause des rapides et des cascades. Un pont a alors été construit pour relier les deux îles. Les bateaux étaient montés sur les rails. 

Nous avons passé de merveilleux moments sur l'île de Don Khone qui sait garder son authenticité malgré les touristes. Pour terminer notre séjour nous avons fait une balade en canoë sur le Mékong. 

Dernière vue de notre hamac et dernier coucher de soleil. 

Derniers instants au Laos. Nous sommes remontés dans la journée des îles vers Paksé. Pour fêter notre départ nous prenons un verre et une salade de fruits sur un rooftop qui domine la ville. Le Laos est une belle découverte.  C'est un pays où il est facile de voyager. On s'y sent bien avec peu de stress.  Nous envisageons d'y retourner pour découvrir d'autres régions.

A votre santé.  Rendez-vous à partir de demain 11 février au Vietnam. 

Depuis Champasak,  notre ville étape pour le festival du Vat Phou,  le voyage vers les 4000 îles n'est pas tout à fait direct.

Départ de notre guesthouse 8h30 dans une grosse berline Toyota super moderne et confortable. En 5 minutes nous atteignons le quai. Nous sommes maintenant six, nous deux et 4 séniores espagnoles. Installation dans une barque, compter une vingtaine de minutes de traversée.  Démarrage laborieux du bateau qui touche le fond.

De l'autre côté, on débarque dans le sable et un mini Van attend en haut de la côte.  3 heures de bonne route avec petit détour par la frontière Cambodgienne pour déposer des voyageurs, nous permettront de rejoindre embarcadère pour les îles. 

En chemin arrêt à la frontière Cambodgienne. 

 Port d'embarquement pour Don Khone, notre ile. Nous montons sur des petites barques qui craquent un peu sous le poids.   45 minutes de navigation et arrivée à  Don Khone.

 Pour profiter du Mékong,  première solution louer des vélos et aller voir les cascades de Somphamit...

Au bout  de la promenade,  plage de sable mais peu propice à la baignade à cet endroit. 

...Et celles de Khon pa soi accessibles par un petit chemin. Le pont est en principe hors d'état. Chacun prend ses responsabilités.  Le risque n'offre pas un meilleur  point de vue. 

Deuxième solution faire une promenade en barque en milieu d'après-midi pour terminer par le coucher de soleil. 

De nombreuses touffes d'herbe flottent sur le fleuve 

 De grands arbres bordent les berges ou poussent sur des îlots. 

Deux manières de pêcher: directement les pieds dans l'eau ou depuis la barque. 

Du bateau, on admire la diversité des paysages offerts par les berges 

Les berges procurent  plusieurs petits revenus à des familles qui y vivent de façon très précaire : cultures en terrasse et cultures maraîchères, pastèque et concombre.

 Fabrication de bateaux 

On peut également faire des promenades en kayak. 

Le Mékong, c'est le terrain jeu des enfants.  On s'amuse avant de se laver les dents et le reste  dans le fleuve. 

C'est l'heure de  profiter du coucher du soleil.

Départ pour la pêche une fois le soleil couché.

 Au retour,  les restaurants au dessus des berges sont éclairés. C'est là que nous dinons.

Retour chez nous. 

 Au menu, curry de canard aux patates douces. 

Le temple Vat Phou serait le berceau de la civilisation khmère avant la fondation d'Angkor. Chaque année s'y déroule la grande fête bouddhique, le Mahkhabousa. Elle commence 3 jours avant la troisième pleine lune du troisième mois lunaire,  donc  comme tout le monde l'a compris au mois de février.  Ignorants que nous sommes nous arrivons par hasard le deuxième jour du festival.  C'est  le rassemblement de population le plus important du Laos,  environ 10 mille personnes. 

Pour visiter le temple, le plus simple est de séjourner à Champasak à 8 km .

Traversée du Mékong en bac.

Il est 10h30, pas de temps à  perdre, au moins 1 heure pour parcourir les huit kilomètres.  Nous sommes en tuk tuk,  avec deux charmantes voisines.

C'est la ruée vers le temple par tous les moyens, en se protégeant de la chaleur. Entre 35 et 40 degrés sans ombre.

Entrée du festival,  compter au minimum 45 minutes à pied du parking au temple. Entrer du festival,  affiche demandant d'utiliser les poubelles.  Malheureusement trop rares!

En arrivant,  nous privilégions des angles de prise de vue permettant de photographier les temples eux-mêmes. 

Et maintenant,  place au festival,  foule en mouvement,  couleurs, fête commerciale,  cérémonies,  plastiques 

 La foule rejoint tranquillement le temple.

Le festival c'est une immense foire commerciale avec grandes marques nationales et internationales.

Dans les allées, succession de  stands de nourriture

 Petits restaurants de toutes sortes

 Campements de fortune 

Et au milieu de tout cela, les cérémonies religieuses et donations  trouvent leur place

Des bonzesses vendent des bracelets en ficelle de toutes couleurs .  Elles les attachent elles-m7ýêmes au poignet des fidèles en faisant des voeux pour porter bonheur et protection à celui qui le reçoit. 

Nous rentrons dans l'après-midi et pouvons nous détendre en dégustant de délicieux mangoustants du jardin, tandis que le Mékong tout de rose vêtu attend sereinement la nuit.

Pakse est notamment  célèbre pour son marché, le plus vaste du Laos. On y vend de tout. Nous avons fait le tour des différents types de stands. Parfois c'est un fouillis de petites allées où l'on trouve de tout. 

Le secteur alimentation nous a paru  le mieux organisé et le plus photogénique. 

Les oeufs préférés de Catherine ! Des oeufs de canne,  il paraît !

Ah! Ces mouches sur la viande et les saucisses laotiennes.

Au revoir sympathiques vendeuses.

Fin de visite par le parking.

Paksé est situé à l'entrée du plateau des Bolavens,  lieu de production du café laotien, excellent à ce qu'on nous a dit.

Nous louons un tuk tuk avec chauffeur bien entendu et nous partons à la découverte de la vie locale. 

Vanniers et forgerons au travail. 

Temple de village et ses monuments funéraires pour les dignitaires du village. 

En y regardant d'un peu plus près,  nous constatons que les os des défunts sont bien conservés. 

De chaque côté des rues se dressent des maisons typiquement laotiennes. 

 Les portes de l'école sont ouvertes. Pas de plan Vigipirate !

Je ne résiste pas,  c'est plus fort que moi. Inspection surprise de Miss Noy dans le village de Ban Nong Xieng tong. L'affichage réglementaire est renseigné avec soin. L'effectif de la classe est de 26 élèves.  Ceci est tout à fait propice à un enseignement de qualité. 

 Les tables sont alignées avec rigueur. Tous les élèves voient bien le tableau et peuvent profiter de l'affichage latéral installé sur un mur bien éclairé. 

 En observant les additions inscrites sur le tableau,  je conseille à Miss Noy de varier les situations. Quelques additions à trou avec le résultat permettraient  de confronter les élèves  à une situation sollicitant davantage leur réflexion.

Je félicite Miss Noy pour son cadrage ferme et bienveillant.  Les élèves sortent de la classe sereinement,  heureux d'avoir beaucoup appris ce matin. 

En fin de matinée,  nous avançons sur le plateau des Bolavens et atteignons  les cascades tant attendues. On pratique le tri sur les sites touristiques. 

Considérées comme les plus hautes du Laos,  les jumelles de Tade Fane. 

Presque au-dessus du vide.

Parcours tyrolienne,  à droite,  cette fois-ci vraiment dans le vide. Pas pour nous !

 Cascades les plus impressionnantes. Du haut débit ! Tad Yuang. On y accède par un escalier tortueux et escarpé. 

Tad Champi,  les moins fréquentées, uniquement accessibles en moto ou en tuk tuk  par une piste de terre rouge avec quelques ornières.

Après l'effort,  le réconfort.